Financer son rêve grâce à la vidéo
Le meilleur levier pour lever des fonds ? Une bonne histoire, bien racontée et bien illustrée. Démonstration en 6 exemples.
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Bonjour à tous,
Ce mois-ci, on vous parle d’une question qui revient dans tous les projets d’aventure, de sport ou d’engagement : comment trouver de l’argent pour transformer une idée en réalité ?
Pour vous concocter la meilleure réponse possible, on est allés tendre le micro à ceux qui sont déjà passés par là et que nous avons accompagnés pour raconter leur histoire en images :
Benjamin Ferré, qui a terminé le dernier Vendée Globe à la première place des bateaux à dérive à bord de son IMOCA Monnoyeur Duo for a Job.
Nico d’Estais, qui prépare le prochain Vendée avec son projet Café Joyeux.
Aurélia Mouraud, qui travaille avec le navigateur Alan Roura à la constitution d’un équipage suisse de course au large pour participer à The Ocean Race.
Célia Poncelin et Léo Primard, auteurs du film (IN)ACTION, consacré aux solutions pour surmonter l’inaction face au changement climatique, qu’ils ont financé grâce à une campagne de crowdfunding.
Maxime Blondeau, cosmographe et auteur du livre Géoconscience, qui a lui aussi bénéficié du financement participatif.
On a également écouté Tanguy le Turquais dans l’excellent podcast Into The Wind, où il raconte l’impact de nos vidéos sur sa recherche de fonds pour participer lui aussi au dernier Vendée Globe.
Malgré la diversité de leurs projets et leurs expériences, tous s’accordent sur un point : bien plus qu’un PowerPoint, une vidéo de qualité est un investissement stratégique qui peut radicalement transformer la recherche de financements et de partenaires.
Bref, on a beaucoup de choses à vous partager.
Bonne lecture et bon vent,
L’équipe Air Vide et Eau
Au programme :
🎥 Pourquoi une vidéo peut faire décoller un projet
🥗 Les 3 ingrédients d’une vidéo qui cartonne
🤖 Filmer la vraie vie, ça ne s’invente pas
👀 Nos actus
📸 Champ / Contre-champ
🎥 Pourquoi une vidéo peut faire décoller un projet
« Une vidéo vaut 1000 documents de présentation ». Ça, c’est Benjamin Ferré qui le dit. Selon lui, un film bien pensé, bien produit et bien incarné est un outil incontournable pour apporter de la crédibilité à un projet. Ce n’est pas seulement un contenu, c’est un véritable levier de transformation.
Car une vidéo permet de toucher au coeur : c’est le format le plus émotionnel, qui donne l’occasion au porteur de projet de se livrer et se mettre à nu.
Benjamin : « Le sponsoring, c’est principalement de l'émotion. C'est avant tout une histoire d'attachement avant d'être une histoire d'argent. Pour créer cet attachement, il faut séduire. Pour séduire, il faut procurer de l'émotion et pour procurer de l'émotion, rien de mieux qu’un bon film ! ». CQFD.
Pendant sa recherche de fonds, Benjamin a organisé une projection du film sur sa Mini Transat, auto-produit et auto-financé (réalisé par Lou-Kévin), dans un cinéma à Paris, invitant tous les prospects qu'il visait pour le Vendée Globe. C'est à l'issue de cette soirée que Monnoyeur lui a confirmé son soutien.
Une vidéo permet de donner confiance : quand on voit un projet bien filmé, bien raconté, bien porté, on comprend que les personnes derrière savent ce qu’elles font. Ça donne envie de les suivre et de les soutenir. Une bonne vidéo crédibilise le projet en rassurant ceux qui le financent sur la capacité de l’équipe à produire et communiquer efficacement.
Benjamin : « La qualité d’un film dit quelque chose de la qualité du projet. »
Célia Poncelin : « Notre vidéo de crowdfunding réalisée par Lou-Kévin et Aurélien a été une sorte de prototype, qui nous a permis de projeter les gens dans le film que nous cherchions à financer. Elle a permis de rassurer les soutiens existants, de séduire de nouveaux partenaires et de convaincre une chaîne de diffuser le film quand il serait prêt. »
Une vidéo permet de convaincre en profondeur : elle permet de projeter dans une vision claire, désirable et cohérente portée par l’aventurier, le sportif, le créateur ou l’entrepreneur. Elle permet aux prospects de comprendre ce que leur argent peut rendre possible, et de s’y reconnaître.
Aurélia Mouraud : « Si une image vaut 1000 mots, alors on n’imagine pas la puissance de 24 images par seconde ! Grâce à la vidéo de Margaux et Aurélien, nos partenaires peuvent saisir la force du collectif, l’authenticité du projet… et s’y projeter. »
Une vidéo permet de donner une identité forte à un projet, en lui donnant un visage, une voix et une couleur. Elle transforme une intention en une signature claire, reconnaissable et désirable.
Maxime Blondeau : « La vidéo de crowdfunding réalisée par Aurélien a permis de donner le ton de mon projet, en permettant aux gens de m’entendre et de me voir, en insistant sur l’aspect esthétique de ce que je cherche à transmettre. »
Une vidéo permet d’atteindre des personnes en dehors de son réseau : parce que l’émotion circule mieux que les arguments, une vidéo peut devenir virale en étant partagée et en se diffusant via les algorithmes. Elle touche des gens qu’on ne connaît pas encore, mais qui se reconnaissent dans ce qu’on y raconte.
Nico d’Estais : « La vidéo réalisée par Lou-Kévin et Coline a généré 250 000 impressions en 24h sur LinkedIn. Elle m’a permis d’obtenir quatre rendez-vous entrants, dont deux ont abouti à des contrats de mécénat. J’estime avoir fait un retour sur investissement de l’ordre de x40. C’est complètement fou ! »
Une vidéo permet de déclencher des actions : si elle est bien faite, une vidéo ne se contente pas d’inspirer : elle pousse à agir. Vues après vues, elle transforme l’émotion en clic, en don, en appel ou en contrat.
Tanguy Le Turquais : « La vidéo réalisée par Coline et Lou-Kévin a fait 1 million de vues sur Linkedin. À partir de là, le rapport de force s’est complètement inversé : je n’ai plus traité que des demandes entrantes. D’ailleurs, les 28 partenaires qui ont financé le projet Lazare c’est 100% d’appels entrants.
Pour moi maintenant c’est très clair ! Le job quand on cherche des sous ce n’est pas de les demander : c’est de créer du besoin, du désir, de l’envie. Il faut que ça soit les partenaires qui aient envie de venir et qu’à la fin ils nous disent MERCI parce qu’on leur a offert une opportunité incroyable d’embarquer avec nous. »
🍲 La recette d’une bonne vidéo en 3 ingrédients
Une vidéo n'est donc pas un simple support, c'est un catalyseur de succès ! Mais pour qu'elle captive votre audience et transforme véritablement l'essai, trois ingrédients doivent absolument être réunis.
D’abord, une histoire claire et sincère. Pas besoin d’en faire trop : ce qui capte l’attention, c’est ce qui sonne juste et qu’on comprend vite.
Ensuite, une incarnation forte. Votre projet doit avoir un visage, une voix et une âme car c’est principalement ça que les gens retiendront.
Enfin, une qualité de production sans compromis. Votre histoire aura beau être incroyable, il faut que l’écriture, la réalisation et le montage soient à la hauteur.
Une vidéo réussie, c’est donc la rencontre de ces trois éléments : une parole authentique, des personnes habitées, une forme exigeante. Quand les trois sont rassemblés, la magie opère !
🤖 Filmer la vraie vie, ça ne s’invente pas
Aujourd’hui, l’IA peut générer des pubs émouvantes, écrire des voix off percutantes, créer des visages “authentiques” pour vendre n’importe quoi. Mais il y a une chose qu’elle ne pourra jamais faire : filmer la réalité.
Ça tombe bien : ce qu’on aime par dessus tout, c’est filmer des personnes uniques dans des moments de vérité. Pas des acteurs, pas des avatars : des gens qui font des choses rares, précieuses, impossibles à recréer dans un studio ou sur Midjourney.
C’est ça, notre terrain de jeu : le réel. Et tant qu’il existera, il y aura besoin de regards pour le capter.
Bref, si vous préparez un projet et que vous sentez que la vidéo peut y jouer un rôle, on serait ravis d’en parler avec vous.
👀 Nos actus
On vous raconte nos tournages et nos montages en cours.
Sail GP France x Inspired by KM - L’Impact League, championnat parallèle au SailGP, récompense les équipes les plus engagées pour l’environnement et l’inclusion. À New York, huit jeunes de l’association Inspired by KM (fondée par Kylian Mbappé) ont vécu une semaine unique : cours à NYU, découverte de la ville, initiation à la voile avec Quentin Delapierre (skipper Sail GP France), et régates encadrées par la navigatrice Dawn Riley. Martin était derrière la caméra, Margaux au montage.
Des nouvelles du Svalbard - Coline continue sa navigation dans le Grand Nord en compagnie du musicien Yann Tiersen. Ils viennent de passer le 80e parallèle et redescendent vers Ny Ålesund - la localité la plus au nord du monde - où Yann donnera un concert samedi 21, pour célébrer le solstice d’été. Coline nous a envoyé le deuxième épisode de son journal de bord (vidéo, forcément) : une bonne occasion de se rafraîchir un peu au milieu de cette semaine torride !
📸 Champ/ Contre-champ
L’équipe sans filtre avant, pendant et après le travail.
C’est tout pour aujourd’hui
On vous donne rendez-vous jeudi 17 juillet pour notre prochaine newsletter ! D’ici là, si vous avez des projets dont vous souhaitez nous parler, n’hésitez pas à nous écrire.
Merci de nous lire,
La puissance d’une belle histoire ❤️